Expositions2024-02-11T10:46:08+01:00

Expositions en cours

  • Gabrielle Goliath, This song is for... Vol 1, 2021 Collection Frac Bretagne © Gabrielle Goliath Crédit photo : Courtesy Goodman Gallery

This song is for… Vol.1, 2021

Gabrielle Goliath
10.02 - 19.05.2024
Frac Bretagne, Rennes

 

This song is for… Vol.1, 2021

Œuvre de la collection du Frac Bretagne acquise en 2022

Présentée comme une salle d’écoute interactive, This song is for… vol 1 est un ensemble de six disques vinyles, tirés de l’installation vidéo et sonore de l’artiste intitulée This song is for… (2019). Ce contexte de presentation plus intimiste crée une expérience d’écoute différente, au sein de laquelle des rituels de soin accompagnent et accordent une attention à l’expérience sonore.

Dans This song is for…, Goliath reprend et performe les conventions habituelles de la chanson de dédicace et les réinterprète, en collaboration avec un groupe de femmes et des ensembles musicaux dirigés par des personnes queer. Chacune des onze chansons (dont six sont incluses ici) a été personnellement choisie par une personne ayant survécu à un viol, et interprétée par la suite sous la forme d’une reprise.

Ces chansons ont une signification particulière pour les survivantes, elles les transportent dans un temps et un lieu précis, évoquant un monde sensoriel de souvenirs et de sentiments. Une perturbation sonore est introduite à un moment donné dans chaque chanson, rappelant l’effet « disque rayé » d’un vinyle abimé.

Cette rupture musicale est l’occasion pour les auditeurs d’habiter de manière affective un espace de souvenirs traumatiques ; un espace dans lequel la violence désubjectivante du viol et ses séquelles psychiques s’entremêlent douloureusement avec les revendications personnelles et politiques liées à la vie, la dignité, l’espoir, la foi et même la joie.

L’artiste

Née en 1983 à Kimberley (Afrique du Sud).
Vit et travaille à Johannesburg.

À travers des rencontres rituelles, sonores et sociales, Gabrielle Goliath s’intéresse à l’histoire et aux conditions actuelles des vies. Elle met en avant les pratiques menées par des personnes noires, brunes, féminines et queer comme autant de façons d’interpréter le monde différemment. Chacune de ses œuvres crée une rencontre, une communauté, cherchant à ébranler les sujets privilégiés d’une représentation blanche, masculine, hétéronormative. Son œuvre appelle à des rencontres dans et à travers la différence, elle tend à créer de la complicité, à encourager l’amour.

Téléchargez le journal d’exposition

+ Contenu sensible : Les textes de l’installation sont accessibles ici


Visuel : Gabrielle Goliath, This song is for… Vol 1, 2021 (détail) Collection Frac Bretagne
© Gabrielle Goliath – Courtesy Goodman Gallery

Par |21 décembre 2023|Catégories : expositions en cours|Tags: , , , , |0 Commentaire
  • Ali Cherri, The Watchman, 2023 (capture-détail) © Ali Cherri. Courtesy de l’artiste, Fondazione In Between Art Film et Galerie Imane Farès, Paris

Le songe d’une nuit sans rêve

Ali Cherri
10.02 - 19.05.2024
Frac Bretagne, Rennes
 

En coproduction avec

GAMeC-LOGO

 

Fondazione In Between Art Film

 

En partenariat avec

Logo LES INROCKUPTIBLES

Le Songe d’une nuit sans rêve

Ali Cherri

Le songe d’une nuit sans rêve est la première exposition personnelle d’Ali Cherri, artiste libanais vivant à Paris, dans une institution en France.

L’exposition présente une nouvelle œuvre vidéo intitulée The Watchman (2023) ainsi qu’une série de sculptures et de dessins originaux, spécialement produits pour l’exposition, qui se rapportent aux éléments symboliques et aux personnages du film, ainsi qu’au paysage géographique et culturel de Chypre.

Tourné à Louroujina, un petit village de la République turque non reconnue de Chypre du Nord, le film est centré sur la figure d’un soldat qui garde la frontière sud avec la République reconnue de Chypre sous domination chypriote grecque. Au cours de ses longues et ennuyeuses gardes, les collines habitées par « l’ennemi » deviennent le théâtre des fantasmes et des rêveries du soldat.

The Watchman poursuit l’investigation critique d’Ali Cherri sur la politique des frontières, des géographies de la violence, la construction de la nation et le potentiel radical de l’imagination. L’artiste évoque également les liens historiques de la migration entre Chypre et le Liban, ainsi que ceux entre Nicosie, la capitale divisée de Chypre, et Beyrouth, la ville natale de l’artiste, qui a également été divisée pendant la guerre civile libanaise.

Commissariat : Alessandro Rabottini et Leonardo Bigazzi

The Watchman est une commande et une production de la Fondazione In Between Art Film. Il a été coproduit par la Vega Foundation et KinoElektron. Le film a reçu le soutien de la Galerie Imane Farès, Paris, de Robert Matta – Fondation RAM, du Fonds arabe pour les arts et la culture et du Frac Bretagne.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue monographique publié par Lenz Press et produit par la galerie Imane Farès, Paris.

La pratique d’Ali Cherri met au jour les formes visibles et invisibles de violence inscrites dans le paysage afin d’aborder métaphoriquement les formes de violence politique, socio-économique et culturelle inscrites dans son histoire. Il pose des questions opportunes sur la manière dont il est possible de représenter à nouveau des événements traumatiques et des hostilités durables, tout en s’ouvrant au potentiel émancipateur de l’imagination. En particulier, oscillant entre les genres documentaire et poétique, ses films scrutent les substances de vastes environnements pour rendre tangible la façon dont l’histoire est ancrée dans leur géologie et leur géographie : des couches de roche déterrées dans une nécropole néolithique des Émirats arabes unis (The Digger, 2015), à la boue près du barrage controversé de Merowe dans le nord du Soudan (The Dam, 2022), en passant par les lignes de faille actives qui traversent le Liban (The Disquiet, 2013). Cette démarche trouve son pendant dans les recherches de l’artiste sur l’archéologie, le patrimoine et la préservation, ainsi que sur leurs politiques de classification, de déplacement et d’exposition. En ce sens, les paysages, les corps et les artefacts anciens sont présentés simultanément comme des témoins de formes de destruction et des outils permettant d’imaginer leur passé et leur présent autrement.

Parmi ses expositions individuelles récentes, on peut citer Envisagement, Fondation Giacometti, Paris (2024), Humble and quiet and soothing as mud (Swiss Institute, 2023), Ceux qui nous regardent (CAC La Traverse, 2023), If you prick us, do we not bleed? (National Gallery, 2022), Return of the Beast (Imane Farès, 2021), Tales from the Riverbed (Clark House, 2018), From Fragment to Whole (Jönköping County Museum, 2018), Programme Satellite 10: Somniculus (CAPC Centre d’art contemporain de Bordeaux et Jeu de Paume, 2017), A Taxonomy of Fallacies: The Life of Dead Objects (Sursock Museum, 2016).
Son travail a été exposé, récemment, à l’Institut Valencià d’Art Modern (Valence), au Jameel Arts Center (Dubaï), à Para Site (Hong Kong), au MAXXI (Rome), au Centre Pompidou (Paris), à la 5e Biennale de Kochi (2023), à la 15e Biennale de Sharjah (2023), à la 59e Biennale de Venise (2022), à Manifesta 13 (Marseille, 2020), à la 5e Ural Industrial Biennial of Contemporary Art (Ekaterinbourg, 2019), à la 8e biennale internationale d’art contemporain de Melle (2018) ou encore à la 13e  Biennale de Sharjah (2017).
Ali Cherri a remporté le Lion d’argent pour sa participation à l’exposition internationale de la 59e Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2022.

 

 

Acteurs et actrices du monde de l’enseignement et du social

Découvrez des approches pédagogiques et des contenus synthétiques pour préparer ou prolonger la visite avec votre groupe :

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Visuel : Ali Cherri, The Watchman, 2023 (capture-détail) © Ali Cherri.
Courtesy de l’artiste, Fondazione In Between Art Film et Galerie Imane Farès, Paris

En permanence

  • Beauregard flottant

Beauregard flottant

Exposition collective
Quartier beauregard, Rennes
La réstrospective du projet en vidéo
Le parcours de Beauregard Flottant

Beauregard flottant

 

En 2023, le Frac Bretagne a invité cinq artistes,

  • Valentin Fontaine,
  • Claire Guetta,
  • Antonin Hako,
  • Guillaume Le Clouërec
  • Diane Rivoire,

à co-créer avec les publics des œuvres flottantes pour pavoiser le quartier de Beauregard, considéré comme un espace artistique sensible et poétique, un quartier où flotte l’art.

À travers une déambulation pensée par les Embarqué.es du quartier, le public découvre une quinzaine de drapeaux conçus avec des groupes de tous horizons lors d’ateliers avec les artistes.

À ciel ouvert, cette nouvelle galerie du Frac Bretagne présentera toute l’année la collection de drapeaux d’artistes du Frac, initiée en 2022.

Aujourd’hui riche de 84 drapeaux créés par 14 artistes et toujours en développement, cette collection permettra de nouveaux accrochages réguliers pour que Beauregard deviennent un quartier foisonnant de formes et de couleurs.

Retrouvez le travail des 5 artistes ci-dessous

Antonin Hako
Né en 1989, vit et travaille à Bobigny.
Il travaille au sein des ateliers Wonder qu’il a co-fondé avec plusieurs artistes plasticien.nes depuis 10 ans.
Il a récemment présenté son travail à l’Hôtel des arts de Toulon (2023) et à l’Institut Français de Madrid (2023) à l’occasion de la bourse révélation Emerige 2022. Ses œuvres ont été exposées dans différents lieux et institutions dont le MMCA Seoul (2016), le MAC Lyon (2021) et L’Onde Théâtre – Centre d’Art (2021) ainsi qu’à la Samaritaine (2021).
Antonin Hako travaille avec une grande liberté dans les formes d’expression, allant de la toile aux murs, aux drapeaux, en passant par des statues aériennes gonflées ou des montgolfières… Son œuvre, non-figurative, protéiforme, jongle avec les couleurs, sans écarter le noir et blanc.

Site de l’artiste

Motorama 360 BRG Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard d’après une proposition d’Antonin Hako et Salim Santa Lucia 2023

Motorama 360 BRG
Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard d’après une proposition d’Antonin Hako et Salim Santa Lucia
2023
Motorama 360 BRG est une proposition d’Antonin Hako et de son complice Salim Santa Lucia en collaboration avec les habitant.es de Beauregard. Les artistes ont proposé un atelier « Tuning et paysage » afin de donner forme à une exposition mobile de peintures sur housses de protection de voiture. Les drapeaux sont des détails de ces peintures sur housses.

Participant.es : Enfants des Accueils de loisirs (ASLH) des écoles Sonia Delaunay et Nelson Mandela, Margot, Suzanne, l’Hirondelle Bleue, Alice, Lorie, Marie, Brewen, Dorian, Prouteur, Rose, Sylvain, Masq, Néjia, Félix, Mikaïl, Léa, Marion.

Claire Guetta
Née en 1993, vit et travaille à Rennes.
Diplômée, en 2017 de l’EESAB-site de Rennes, Claire Guetta a présenté son travail à la Biennale Mulhouse 019 (2019), à la Galerie Axolotl à Toulon (2020), à la galerie Suptat à Bruxelles (2021) et à la Fondation Fiminco à Paris (2021). À la croisée du Drag, du Cosplay et de l’art contemporain, Claire Guetta incarne des personnages qui rendent sa vie plus épique, romantique voire dramatique. En s’inspirant librement des codes de la culture populaire, elle romance son quotidien tout en abordant des réflexions sur le féminisme et le passage à la vie d’adulte.

Site de l’artiste

Sailor Claire Voyance & The Magical Gang against the World ; We Will Fight ; We Will Win Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard 2023

Sailor Claire Voyance & The Magical Gang against the World ; We Will Fight ; We Will Win
Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard
2023
Un groupe, le « Magical Gang » s’est formé à Beauregard. Une fiction s’est écrite collectivement en s’appuyant sur des instants vécus par les participant.es et en reprenant les codes d’affiches de films épiques et manga.

Participant.es : Soleil, Nadine, St9phan9, Romane, Garry, Césyl, Charlotte.

Guillaume Le Clouërec
Né en 1993, vit et travaille à Douarnenez.
Diplômé en 2018 de l’EESAB-site de Quimper, Guillaume Le Clouërec vit et travaille à Douarnenez au sein de l’espace Bellevue.

Il a récemment été invité à présenter son travail avec plusieurs artistes à l’Hôtel Pasteur à Rennes (2023), à Paris en duo-show avec l’artiste Hugo Capron à Mostradora (2022) ainsi qu’à Bellevue pour la 2e édition de Pour la vue, à Douarnenez (2022).

L’artiste Guillaume Le Clouërec explore le détournement ludique d’objets à travers ses sculptures et installations. Il transforme et élabore un alphabet de formes libérées de leur fonction première à l’esthétique stricte et presque rudimentaire. Évoquant des gabarits non fonctionnels ou des pièces de design bricolées, ses œuvres renvoient à un imaginaire enfantin, espiègle et tendre. Ses œuvres explorent la manière dont l’environnement est sans cesse accueilli et transformé par la perception.

Site de l’artiste

Guillaume Le Couerec, Sans titre Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard 2023

Sans titre
Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard
2023
L’artiste a entraîné les participant.es de ses ateliers dans le souvenir, l’objet, la texture, la matière qui nous font nous sentir bien. Des compositions en volumes de ces moments de vie se sont créées par le plâtre, le textile, la terre, la peinture, avant d’être photographiées, puis imprimées en 2D sur les drapeaux.

Participant.es : Émilie, Margaux, Laura, Alécha, Ruken, Nathalie, Évelyne, Chloé, Marie, Évelyne, Georgette, Martine, Mikaïl, Marion, Yliana, Landry, Marco, ME, Amie, Melyssa, Jean-Claude, Anaelle.

Diane Rivoire
Née en 1996, vit et travaille à Rennes et Genève.

Elle est diplômée en Arts visuels à la HEAD – Genève (2020). Sa pratique appropriationniste se déploie en peintures, objets, textes, performances entre choses sérieuses et fantaisies. Son travail s’inspire d’expériences vécues, multiplie les citations littéraires et emprunte ses références à la pop culture.
En 2020, elle reçoit le prix HEAD-Galerie ex-aequo avec Arnaud Sancosme pour lequel elle expose à la galerie Joy de Rouvre (Genève). Ses récentes expositions ont été visibles au Musée Tinguely (Bâle) ; à l’espace d’art Hit (Genève) ; au Centre d’art Contemporain de Genève; au Centre d’Art Scénique Contemporain Arsenic (Lausanne) et à la Villa du Parc (Annemasse) et participe à la formation GENERATOR#9 initiée par le Centre d’Art Contemporain 40mcube (Rennes).

Site de l’artiste

Diane Rivoire,Cinq mots dans le ciel Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard 2023

Cinq mots dans le ciel
Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard
2023

Diane Rivoire a proposé aux habitant.es de l’atelier « Chanter juste ou juste chanter des titres », d’écrire une chanson à partir des titres d’œuvres de la collection du Frac Bretagne.
L’objectif était d’expérimenter collectivement la langue sous toutes ses formes : chanter, parler, écrire, dessiner, siffler, performer, etc. En a découlé une chanson sur des airs de musiques populaires, qui est activée par une chorale à la levée des drapeaux.

Création sonore réalisée par l’artiste Kelquelle.
Enregistrement à l’ Édulab Pasteur.

Participant.es : Nicole, Georges, Pierre, Marie-Claire, Yvonne, Marion, Yliana.

Valentin Fontaine
Né en 1989, vit et travaille à Rennes.

Diplômé de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris (EnsAD) en design graphique et multimédia, Valentin revient en vivre en Bretagne en 2018 où il s’établit à Rennes en tant que designer indépendant après plusieurs passages par des agences parisiennes.
Passionné par l’animation et l’illustration, son travail est marqué par un univers enfantin, teinté d’humour. Il est spécialisé dans l’identité visuelle et le support imprimé, notamment pour différents labels de musiques électroniques. En parallèle de son activité de graphiste, Valentin est aussi membre actif de l’association 35VOLTS, en charge depuis avril 2021 de la Ferme de Quincé, lieu « agri-culturel » situé dans le quartier Beauregard, au nord de Rennes.
Il y est en charge de la communication mais s’occupe également de la programmation et de la régie sur site une fois la saison lancée. Il y anime également des ateliers autour du design graphique et de la sérigraphie.

Site de l’artiste

ValentinFontaine Sans Titre (Darnell) ; Sans Titre (Aymen & Arthur) ; Sans Titre (Daphné, Arthur & Lauriane) Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard 2023

Sans Titre (Darnell) ; Sans Titre (Aymen & Arthur) ; Sans Titre (Daphné, Arthur & Lauriane)
Drapeaux réalisés avec les habitant.es de Beauregard
2023

L’artiste a proposé aux participant.es, à travers l’étude de drapeaux existants et de la manière dont ils se composent, par leurs formes, leurs motifs, symboles et couleurs, mais aussi par leurs significations, revendications et appartenances, de réaliser des drapeaux rêvés à partir de Post-it.
Les collages ont ensuite été tirés en un seul passage avec plusieurs couleurs, créant une sérigraphie monotype. Valentin Fontaine a enfin recomposé les drapeaux ensemble pour en faire des images collectives.

Participant.es : Camille, Alexis, Mayeul, Mikaïl, Darnell, Daphné, Arthur d’Armancourt, Aymen Ahmadi, Félix, Lucie.

 

Beauregard flottant est une démarche artistique participative portée par le Frac Bretagne, Territoires Rennes et la Ville de Rennes.


Visuel : © Antonin Hako © Claire Guetta © Diane Rivoire © Guillaume Le Clouërec © Valentin Fontaine

Par |12 janvier 2020|Catégories : collection, Installation permanente|0 Commentaire
  • Projet participatif Vertical Transport Music avec Vincent MalassisVincent Malassis

Vertical Transport Music

Vincent Malassis
Frac Bretagne, Rennes

 

en partenariat avec la SNCF, TER Bretagne, le CLPS de Brest, Penn ar Bed, le Collège François Broussais de Dinan, le Cercle celtique de Rennes

 

Vertical Transport Music

De la RN12, empruntez la E50 pour rejoindre la D789 et gagner la mer d’Iroise. Suivez les aventurier.ières qui ont pris la route de l’art contemporain !    

OUESSANT, ICI OUESSANT (MAIS AUSSI BREST, RENNES ET DINAN)

Un projet du service des publics du Frac Bretagne qui s’étend sur plusieurs lieux.  

Bienvenue au Frac Bretagne !

En 2021, Frac Bretagne s’est penché sur sa musique de répondeur (magique Vivaldi) et puis aussi sur son ascenseur ô combien unique, à qui il fallait bien une atmosphère sonore inédite.

Le Frac s’est donc associé à l’artiste Vincent Malassis, pour réaliser deux compositions sonores sur un mode participatif !

En train, en bateau, en taxi, ou à pied, Vincent Malassis a traversé la Bretagne et a rencontré différents corps de métiers et des publics d’horizons différents. Il s’est laissé porter par les voix d’ici et de très loin, par les bruits, par les sons environnants.   

Les étapes :

BREST et les stagiaires allophones du Centre de formation pour adultes enregistrant leurs voix, leurs langues d’origines.

OUESSANT et ses matelots du Penn ar Bed captant les bruits et sons de leur bateau.

RENNES la nuit et les cheminots martelant, fraisant, soudant les wagons.

DINAN et les élèves du collège Broussais répétant en chœur des phrases, des mots informatifs.

RENNES le jour et ses musicien.nes du Cercle Celtique jouant un «si » bémol à l’unisson.   

Mixées et agencées par l’artiste, ces œuvres sonores intitulées Vertical Transport Music sont aujourd’hui diffusées dans l’ascenseur et sur le répondeur téléphonique du Frac Bretagne, vous pouvez aussi effectuer le voyage sur Radio BZZZZZH en suivant ce lien > Vertical Transport Music

 

Crédit photo : Frac Bretagne.

  • Peter Friedl Untitled (Corrupting the Absolute) (Sans titre (Corrompre l'absolu)), 2000 FNAC 02-773 Centre national des arts plastiques © Peter Friedl Crédit photo : Galerie Erna Hécey (Luxembourg)

Untitled (Corrupting the Absolute)

Peter Friedl
Frac Bretagne, Rennes

Peter Friedl Untitled (Corrupting the Absolute)

D’origine autrichienne et installé à Berlin, Peter Friedl (1960- ) est un artiste majeur de la scène artistique internationale.
Ayant commencé au début des années 80 comme critique de théâtre avant de se consacrer aux arts plastiques, il conserve un attachement fort à cette discipline. En témoignent ses expositions construites comme de véritables décors, avec ou sans changement de plateaux selon l’envergure du contexte.
En quête de nouveaux modèles de narration, ses projets explorent la construction de l’histoire et des concepts dans une organisation contextuelle toujours spécifique, mais cependant alimentée par de grands sujets récurrents comme l’enfance, l’Histoire, la politique, la sociologie, les animaux. Avec humour et ironie, l’artiste pointe les impasses de la modernité, entre utopies d’hier et compromis d’aujourd’hui.
Les références foisonnantes contenues dans ses œuvres et les moyens divers dont l’artiste fait usage pour les exprimer (dessin, vidéo, photographie, installation, etc.) constituent un corpus dense, mêlant la suggestion d’une histoire personnelle à celle d’une histoire collective. Ainsi, son travail s’appréhende-t-il difficilement de façon instantanée, mais s’envisage de manière dynamique. L’artiste explique chercher l’ambigu, la confusion et en aucun cas la clarté d’une lecture immédiate. Il revendique d’ailleurs en 1998 que « le malentendu fait partie de la compréhension ».

Untitled (Corrupting the Absolute) est une œuvre composée de lettres manuscrites en néon rouge.
Elle retranscrit une référence, consignée par l’artiste dans un des nombreux carnets de notes qui l’accompagnent dans son quotidien d’observateur attentif, empruntée à l’essayiste et critique rock américain Greil Marcus1. Figure de la culture underground, Greil Marcus* aime à souligner les oppositions et les forces contraires qui bâtissent le génie d’un artiste, tout comme Peter Friedl revendique les analogies autant que les écarts et les ruptures qui provoquent le vertige.
« Corrompre l’absolu » s’impose comme une injonction abstraite pour rappeler, s’il en est, que l’art n’apporte pas de réponses, il nous pousse à nous interroger avant tout.
Présentée dans le hall d’accueil, cette pièce sonne ainsi comme une introduction à la philosophie défendue par le Frac Bretagne.

*Corrupting the Absolute est le titre d’un chapitre de l’ouvrage non-traduit In the Fascist Bathroom: Punk in Pop Music, 1977-1992 écrit par Greil Marcus en 1993.


Visuel : Peter Friedl Untitled (Corrupting the Absolute), 2000 FNAC 02-773 Centre national des arts plastiques © Peter Friedl – Crédit photo : Galerie Erna Hécey (Luxembourg)

Par |22 octobre 2021|Catégories : collection, Installation permanente|0 Commentaire
  • En coulisses, Frac Bretagne

En coulisses

Collection
Frac Bretagne, Rennes

En coulisses

Oui ! Il y a des coulisses au Frac, l’accrochage est surprenant, n’est-ce pas ?

Ces hauteurs, les échos visuels entre les tableaux, les photographies sont en effet étonnants. Peut-être le savez-vous déjà, mais cette collection est la vôtre, enfin, elle est un bien commun qu’une équipe de professionnel.le.s se charge de soigner et de diffuser afin que dans des décennies, on puisse encore la comprendre et l’apprécier.
La collection du Frac Bretagne rassemble des œuvres d’artistes de différentes générations, et de nombreuses scènes locales, régionales et internationales. L’abstraction forme l’un des socles historiques de la collection qui se déploie également autour d’axes thématiques : les œuvres en relation avec la nature, celles qui questionnent le statut de l’image contemporaine, celles qui témoignent de leur époque, ainsi que de grands ensembles monographiques.
Dans cette réserve, les œuvres reprennent leur souffle avant de repartir dans des expositions et des projets participatifs, les Frac sont en effet les collections publiques les plus diffusées de France. Ce principe de mobilité définit ces institutions comme d’indispensables acteurs d’une politique d’aménagement du territoire visant à réduire les disparités géographiques et sociales dans l’accès à la culture et ainsi à faciliter la découverte de l’art contemporain par les publics les plus diversifiés.
Pour vous, le Frac a préparé des voix à écouter, celles d’une hôtesse de bord improbable, fine connaisseuse des problématiques de conservation, de témoins racontant leurs souvenirs des œuvres que vous pouvez apercevoir, de régisseurs connaissant la collection mieux que personne, d’œuvres qui se parlent entre-elles… et enfin, celles du public avec lequel le Frac monte de nombreux projets dans toute la région et qui les ont accueillies dans leur structure, établissement, entreprise.


Visuel : En coulisses, Frac Bretagne, Rennes (détail), 2021. Crédit photo : Aurélien Mole.

Par |12 janvier 2020|Catégories : collection, Installation permanente|0 Commentaire
  • Laurent Duthion, Xylocus (version portable), 2005 (détail). Jardin de la Drac Bretagne, Rennes. Crédit photo : Frac Bretagne.

Xylocus (version portable)

Laurent Duthion
Jardin de la Drac Bretagne, Rennes

Xylocus (version portable), 2005

Poète expérimentateur, chercheur, sculpteur, sorte de Géo Trouvetout, Laurent Duthion relève de toutes ces catégories. Ses propositions croisent les champs de l’art et de la science : masque olfactif, recettes à base de molécules, caméra musculaire montée sur un vélo ou encore culture de tomates carrées.

En 2004 dans le cadre d’une commande de la ville de Rennes, il plante dans le Jardin du Séchoir, le long du canal Saint-Martin, deux tilleuls rares dont certaines branches sont sculptées en forme d’objets du quotidien.

Usant du même procédé, Laurent Duthion conçoit ensuite le Xylocus (version portable), olivier en pot, partiellement sculpté lui aussi. Pinceaux, crayons, brosses, pinces à linge émergent du feuillage tel d’improbables fruits.

Cette œuvre aborde les questions contemporaines liées à la génétique et à l’écologie tout en puisant dans la grande tradition du merveilleux associée à l’arbre dans l’imaginaire collectif.

Œuvre de la collection du Frac Bretagne

Jardin de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Bretagne
6 Rue du Chapitre, 35000 Rennes

  


Visuel : Laurent Duthion, Xylocus (version portable), 2005 (détail). Jardin de la Drac Bretagne, Rennes. Crédit photo : Frac Bretagne.

  • Sophie Calle, Ici reposent des secrets, 2014

Ici reposent des secrets

Sophie Calle
Cimetière de la chapelle de Burthulet, Saint-Servais

Ici reposent des secrets, 2014

Artiste plasticienne, écrivaine et réalisatrice française, Sophie Calle nous entraîne d’œuvre en œuvre dans une spirale consignée dans l’espace et le temps, où l’individu s’inscrit dans un lieu et à un moment donné. Promenades, filatures, enquêtes, voyages sont autant de formes que prennent ses différentes propositions.

À l’initiative de l’association « Dialogues avec la Nature » l’artiste Sophie Calle a participé, le 14 juin 2014, au Festival Lieux Mouvants dans l’enclos de la chapelle de Burthulet en Saint-Servais. Dans le petit cimetière accolé à l’édifice, Sophie Calle a recueilli les secrets que lui ont confiés, individuellement et de façon anonyme, les gens du pays. Les confidences ont été  enregistrées mais ceux qui le préféraient ont pu remettre à l’artiste une enveloppe cachetée. Les secrets, ainsi recueillis par écrit ou sur support numérique, ont été, le soir même, enfermés dans une boite et enterrés dans l’enclos de la chapelle. Une pierre tombale ferme et scelle désormais ce tombeau aux secrets.

Œuvre de la collection du Frac Bretagne

  


Visuel haut de page : Sophie Calle, Ici reposent des secrets, 2014 © ADAGP, Paris

Saint-Carré

Robert Milin
Saint-Carré, Lanvellec

Saint-Carré, 1991

En 1991, Robert Milin est invité à participer à Escales, une manifestation dont le commissaire est Jérôme Sans, et qui se propose d’investir divers lieux des Côtes-d’Armor dans un rapport étroit au paysage. L’artiste s’intéresse alors à une petite commune rurale, Saint-Carré, à ses habitants avec lesquels il se lie. Partageant avec eux la vie locale, à la croisée d’activités ancestrales – travaux des champs et soins aux animaux – et de la vie moderne, il a bientôt accès aux
photographies personnelles de plusieurs familles. Dans ces boîtes reposent autant de témoins muets des évènements collectifs religieux ou laïcs qui ont marqué le village, que de moments intimes qui ne prennent importance que dans l’histoire de chacun. Il choisit de mettre au jour 13 de ces photos en les agrandissant, les transférant soit sur plaques émaillées soit sur porcelaine, et les dispose, avec la complicité active des habitants en différents points de Saint-Carré : terrain de jeu, pignon de grange, poulailler, etc. Ce faisant, il réalise une œuvre d’art public qui renverse les canons habituels notamment dans le rapport privé/public : le privé est devenu public et le village entier un lieu d’exposition à ciel ouvert.
En 1994, le Frac Bretagne se porte acquéreur de Saint-Carré, une œuvre qui résonne particulièrement avec l’une de ses missions essentielles, rapprocher le citoyen des enjeux de l’art d’aujourd’hui. Comme toute œuvre dans l’espace public, Saint-Carré a subi les assauts du temps et les aléas météorologiques. Portée par la volonté commune des habitants, du Frac Bretagne et de l’artiste, une restauration a été entreprise aux bons soins de celui-ci en 2018. Outre la rénovation de certaines pièces, cette démarche a conduit à réorganiser l’accrochage, pour tenir compte des changements de propriété, de l’évolution du bâti et de la voirie.

Œuvre de la collection du Frac Bretagne

  


Visuel haut de page : Robert Milin, Chan’nic, Saint-Carré, 1991 © Robert Milin – Crédit photo : Frac Bretagne

Expositions à venir

Féminies

avec le Master MAE de l’Université Rennes 2 et les Archives de la critique d’art
27.03.2024 - 19.05.2024
Frac Bretagne, Rennes

 

 

 

 

 

Féminies

Née de l’étroite collaboration entre le Frac Bretagne, les Archives de la critique d’art et l’Université Rennes 2, L’équipée critique est constituée d’étudiant.es de première année du Master Métiers et arts de l’exposition. À partir de l’exploration du fonds d’archives d’Aline Dallier et des œuvres de la collection du Frac Bretagne, L’Équipée critique présente l’exposition féminies. Le titre choisi fait écho aux expositions intitulées Féminie conçues par le groupe Dialogue, entre 1975 et le début des années 2000, et au sein duquel la critique d’art, Aline Dallier participa en tant que conseillère artistique à l’Unesco. Féminie a sorti de l’anonymat un grand nombre d’artistes femmes et, revisité ici au pluriel, invite à la diversité des regards, des pratiques et au faire ensemble.

L’exposition est à découvrir sur le Mur du Fonds et dans le Cabinet du Frac Bretagne, du 27 mars au 19 mai 2024.

Avec les œuvres de : Hessie, Sharon Kivland, Guerrilla Girls, Maja Bajević.

 

Par |4 septembre 2023|Catégories : expositions, Expositions à venir|Tags: , , , |0 Commentaire
  • MEXIQUE. Mexico. Jeux olympiques. Des athlètes américains manifestent contre la discrimination raciale des Etats-Unis en serrant le poing. L'athlète américain Lee EVANS, vainqueur du 400 m en 43,86

Les Jeux de Raymond Depardon

exposition monographique
15.06.2024 - 05.01.2025
Frac Bretagne, Rennes

 

En 165 photographies, le célèbre photographe reporter français Raymond Depardon retrace les 6 olympiades qu’il a couvertes entre 1964 et 1980.

 

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Les Jeux de Raymond Depardon 1964-1980

Un photographe emblématique regarde l’histoire à travers le sport

En 1964, Raymond Depardon est depuis quatre ans salarié en tant que photographe reporter pour l’agence Dalmas. Il est alors envoyé à Tokyo pour couvrir les Jeux olympiques d’été et fait ainsi ses premiers pas de photographe de sport. Essai gagnant puisqu’il officiera finalement durant 5 olympiades, jusqu’aux Jeux de Moscou en 1980.

Lors de ces événements, le célèbre photographe apprend que, pour saisir la beauté du moment, il faut le devancer. Ainsi parvient-il à immobiliser l’exploit, la force et l’émotion extrême : le désespoir de Michel Jazy après sa défaite à l’épreuve du 5 000 m à Tokyo (1964), la joie éclatante de Colette Besson remportant le 400 m à Mexico (1968), le légendaire triplé olympique de Jean-Claude Killy à Grenoble (1968), la grâce et la perfection de la gymnaste roumaine Nadia Comaneci à Montréal (1976)… des images désormais gravées dans l’histoire du sport.

Mais, porté par son expertise de grand reporter, Raymond Depardon fige d’autres instants, des faits historiques et dépassant largement le champ sportif : en 1968, il immortalise le poing levé des athlètes afro-américains à Mexico, puis en 1972, lors des Jeux olympiques de Munich, il est le témoin de la prise d’otage de la délégation israélienne. Le stade et l’histoire, la culture et le sport.

 

6 OLYMPIADES EN 165 PHOTOGRAPHIES

1964 JO d’été à Tokyo

20 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale et ses dramatiques épilogues de Hiroshima et Nagasaki, le Japon s’ouvre au monde en accueillant les JO.

1968 JO d’hiver à Grenoble

Premières olympiades d’hiver organisées par la France, inaugurée par le Général de Gaulle et pendant lesquelles se démarque le jeune skieur Jean-Claude Killy.

1968 JO d’été à Mexico

Le poing levé des athlètes afro-américains sur le podium restera à jamais l’image de la lutte pour les droits civiques.

1972 JO d’été à Munich

Ces olympiades seront tristement marquées par la prise en otage de la délégation israélienne par le groupe armé révolutionnaire palestinien Septembre noir.

1976 JO d’été à Montréal

La jeune gymnaste roumaine Nadia Comaneci obtient 7 fois la note maximale.

1980 JO d’été à Moscou

Les olympiades sont boycottées par nombre de pays en réaction à l’invasion soviétique en Afghanistan.

 

Visuel bandeau : Raymond Depardon, Un athlète afro-américain lève le poing en symbole de la lutte contre la discrimination raciale aux États-Unis. Mexico, Mexique, 1968 (détail) © Raymond Depardon/Magnum Photos

Par |4 septembre 2023|Catégories : expositions, Expositions à venir|Tags: , , , , |0 Commentaire
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