Derrière le colis, il y a quelqu’un qui pédale ferme ! Et si c’était de l’art, et sans boîte ? L’équipe du Frac Bretagne se mobilise en ligne pour partager the best of the best de la collection et des expositions. Triple salto arrière de passionnants récits d’œuvres pour les adolescents et les adultes, d’activités rigolotes et apaisantes pour les enfants.

Suivez le Frac Bretagne sur les réseaux sociaux, vous aurez rendez-vous avec Zoom Zoom (zang)  chaque lundi, les Petits potes du Frac chaque mercredi, ! Oh cet écho ! chaque vendredi, et la BO de l’œuvre, quand il fait beau et que les oiseaux chantent.

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Livreurs d’art

Le meilleur du Frac Bretagne directement chez vous

Laissez faire le zoom dans la collection du Frac, Zoom Zoom (zang) vous rendra peut-être dingue dingue dingue d’art contemporain.

Zoom Zoom (zang) voit la vie en couleurs

Quentin Montagne cherche et traque le merveilleux en toutes choses. Peinture, photographie, architecture, environnement, l’artiste constitue une véritable culture des merveilles. Il découpe et colle, recompose une image où s’enchevêtrent écureuils, crapauds et oiseaux colorés, bâtiments, feuillages multicolores et habitations pyramidales.
Le plasticien chercheur et rêveur rend hommage à Henri Sauvage, architecte français, figure de l’Art Nouveau, et déploie à son tour décors végétaux luxuriants, monde fabuleux, vision romantique.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Quentin Montagne, Les Merveilles de la nature, ou Henri Sauvage dans les bois, #1, peinture, collage, illustrations, 2019, collection du FDAC 35 © Quentin Montagne. Crédit photo : Montagne Quentin


Zoom Zoom (zang) joue carte sur table
Sigurdur Arni Sigurdsson est un correcteur de vues. Photos trouvées, cartes postales oubliées ou perdues, retrouvées dans des boîtes et des malles, dans des magasins d’occasions, aux puces, partout en Europe, l’artiste islandais traque les images à corriger.
Une carte postale en noir et blanc, contrecollée sur carton, est prolongée par la main de l’artiste. Elle déborde. Le feuillage des arbres dépasse du cadre, l’ombre du menhir au centre de l’image s’étire. A l’avant-plan, deux rochers ronds, dessinés à l’encre, sont apparus.
Les corrections de Sigurdsson ne corrigent rien, elles augmentent tout. Des souvenirs trouvés du passé sont mis au présent. Le geste de l’artiste transforme un lieu, une ombre, une lumière, modifie un paysage.
Visuel : Sigurdur Arni Sigurdsson, Correction, dessin, collage, carte postale, crayon et encre sur papier, 29,7 x 29,7 cm, 2011 © droits réservés. Crédit photographique : Galerie Aline Vidal

Zoom Zoom (zang) voit double
Bernard Piffaretti fuit les modes, quitte son époque, échappe à la fatalité. En 1984, le peintre stéphanois règle une fois pour toutes la méthode de son propre travail. Désormais il sera copiste de lui-même, dupliquant son geste dans une recherche de ce qui fait le motif, et même, au-delà, ce qui fait la peinture.
Sur une partie de la toile, un tableau est peint une première fois. Et Piffaretti voit double, se répète, reproduit. Sur la partie restante, le même tableau est exécuté une seconde fois. Au centre, une bande verticale sépare et juxtapose à la fois les deux motifs. C’est une seule peinture qui apparaît, dupliquée, et commence alors la recherche des infimes variations !
Visuel : Bernard Piffaretti, Sans titre, acrylique sur toile, 60 x 47 cm, 1998 © Adagp, Paris, Crédit photographique : Hervé Beurel

Zoom Zoom (zang) brode sur la pointe Finistère
Du pixel au point de croix, il n’y a qu’un pas… ou presque ! Pascal Rivet se promène en campagne finistérienne, à travers champs et bâtiments. Ce paysage de petites maisons et de silos à grains, de bâtisses agricoles et de terre labourée, l’artiste brestois l’affectionne et le photographie.
Ses clichés, c’est à une brodeuse de Ligny-en-Cambrésis qu’il les confie. Le point de croix transforme le point de vue, les paysages deviennent flous et doux. De la photographie à la broderie, Pascal Rivet mélange les techniques et donne à voir sur la Rase campagne son regard unique !
Visuel : Pascal Rivet, A tout bout’champ, ensemble, 2013-2015, œuvre textile, broderie sur support en bois, Collection du FDAC © Pascal Rivet. Crédit photographique : Visuel fourni par l’artiste

Zoom Zoom (zang) peint l’éphémère
En 8 films, Sarkis peint après et d’après le peintre romantique Caspar David Friedrich, soumettant ses toiles à un nouveau regard… aquarelliste.
Dans chaque vidéo, en plongée, un livre de reproductions des œuvres du maître allemand est ouvert, un bol d’eau est posé à côté. La main de Sarkis s’approche du contenant, un pinceau entre les doigts, il peint dans l’eau, il peint Friedrich. Le geste en train de faire et se défaire et la peinture de naître puis disparaître en temps réel.
Visuel : Sarkis, D’après Caspar David Friedrich, ensemble de 8 films, 2006-2007 © Adagp, Paris. Crédit photographique : André Morin

Zoom Zoom (zang) passe aux rayons X
Avec son appareil argentique, Anita Gauran photographie les statues dans les musées. Le plan est proche, le cadrage est serré, montrant un buste ou le détail d’un corps. Puis, dans la chambre noire, l’artiste révèle ses images sur du papier baryté, à la surface lisse et glacée.
Auparavant, elle y dépose aiguilles, petits objets, bijoux, masques, qui inscrivent leur empreinte en blanc, après le passage à la lumière. Anita Gauran travaille une ancienne technique, faite d’ombre, d’obstacles et de lumière, celle du rayogramme de l’artiste surréaliste Man Ray. Sur la photographie, les spectres des objets disparus surgissent, étrangement réels.
Visuel : Anita Gauran, (sans titre), photographie argentique noir et blanc sur papier baryté, 90 x 58 cm, 2020 © Anita Gauran. Crédit photographique : Gauran Anita

Zoom Zoom (zang) voit la vie en vert
Sous les feuilles, Claude Monet ! Sous la peinture, la photo ! Samuel Buri observe des photos de famille. En haut à gauche Claude, debout juste derrière son épouse Alice et, assis par terre, leur fils Michel. A droite, les enfants d’Alice. En 1886, au jardin, la famille Monet prend la pose !
En 1977, Samuel Buri peint sa 7ème toile à partir d’un cliché de la famille Monet. Respectant pour chaque tableau un style artistique ou un seul motif, ici le treillis, le peintre commente et rejoue la scène photographique, faisant disparaître sous le lierre et la verdure les personnages photographiés.
Claude Monet disparaît dans son jardin, se recouvre de feuilles, se fond dans son environnement. Dans un pur style impressionniste.
Visuel : Samuel Buri, Monet lierre et crépusculaire, sous-titre : La famille Monet en 1886 envahie par le lierre, acrylique sur toile, 200 x 300 cm, 1977 © Adagp, Paris. Crédit photographique : Galerie Le Dessin

Zoom Zoom (zang) casse son smartphone et prend l’air
Anna Solal déambule et glane des rebuts de toutes sortes. Barrettes à cheveux, semelles de chaussures, lames de rasoir, grattoirs. Elle les combine à ses dessins au crayon de couleur ou bien à ses photographies et croise sans hiérarchie des procédés empruntés à l’art et à l’artisanat.
Ici l’artiste assemble des écrans de smartphones brisés, des fils de fer et une photographie d’un groupe d’hommes déjeunant sur l’herbe. C’est un bricolage d’objets disparates, c’est un clin d’œil à d’autres déjeuners. Celui, peint, d’Édouard Manet, qui en 1863, choquait et brisait les modes de représentations traditionnels.
Visuel : Anna Solal, Le déjeuner sur l’herbe, photographie, collage, écrans de smartphone brisés, fil de fer, 2019 © Adagp, Paris
Crédit photographique : Aurélien Mole

Zoom Zoom (zang) chausse l’impossible
Christine Crozat réalise des escarpins de cire rose pour Minnie, façonne les pantoufles de Saint-Césaire en résine, sculpte des patins au peintre flamand Van Eyck. En 2006, c’est un corps de légende, celui de la fée Mélusine, femme-serpent, qui inspire à l’artiste la confection d’une pantoufle de verre au talon en forme de queue de sirène. Impossible à porter, cette sculpture réalisée en pâte de verre dans les ateliers Lhotski, dans la région de Bohème, nous plonge poétiquement dans les souvenirs archéologiques et mythologiques de l’humanité.
Visuel : Christine Crozat, La mule de Mélusine ou l’impossible mule, 2006 © SAIF. Crédit photographique : Christine Crozat

Zoom Zoom (zang) regarde la mer 

Ariane Michel contemple la mer et se laisse porter par le ressac.
« Ces lieux où cela fait parfois mal de regarder tellement c’est beau » Ariane Michel.
En 2015, elle invite 22 artistes à réaliser des œuvres sur la côte d’Esquibien, à même le rivage, les pieds dans l’eau. En cinéaste, elle filme les artistes au travail jusqu’à l’achèvement de leur pièce. La Rhétorique des Marées, long-métrage en 3 volumes, suit l’évolution des œuvres et le mouvement de la mer.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : La rhétorique des marées, vidéo, 2016 © Ariane Michel


Zoom Zoom (zang) se remémore une cité d’or perdue
Au sol, un vaste bassin d’eau sombre, accueille un paysage de cendres grises et scintillantes. La lumière faible éclaire des restes de maisons défaites, des bâtiments démolis, une ville détruite. Un incendie ou un séisme a certainement eu lieu…
Au début des années 70, Anne et Patrick Poirier visitent la Maison Dorée, immense palais romain construit pour l’empereur Néron, aujourd’hui entièrement détruit et enfoui sous terre. Tels des architectes, les artistes relèvent le plan du site et imaginent une fiction. S’élèvent alors les ruines d’un monde à la fois réel et imaginaire. Construction IV est un paysage immergé dans l’eau noire, immergé dans l’oubli.
Visuel : Construction IV, de l’ensemble Domus Aurea, installation charbon de bois, charbon et eau, 1000 x 700 cm, 1975-1978 © Adagp, Paris, Crédit photographique : Alain Le Nouail

Zoom Zoom (zang) rembobine ses cassettes 
Katia Kameli circule à travers Paris-Barbès et dans les rues d’Oran La Radieuse. Elle cherche des cassettes audios, des titres oubliés, des noms restés, elle recouvre la mémoire du raï. 18 boîtiers de cassette sont rangés selon deux lignes égales, mis sous verre et sous cadre. L’installation de Katia Kameli est silencieuse, ici, la musique raï se regarde.
Raï signifie en arabe “opinion” et désigne une musique apparue en Algérie, dans la région de l’Oranie. Inspiré du melhoun, poésie maghrébine chantée, le raï poursuit un registre subversif et traite de sujets tabous. Connaissant de nouveau une popularité au Maghreb en 1970, arrivant à Paris dans les années 90, censuré pendant la décennie noire en Algérie, le raï se diffuse et rayonne avec la cassette audio.
Visuel : Cadre 4, Divers Barbès, 2017, boîte-cadre contenant 18 boitiers de cassette audio de raï de collection © Adagp, Paris Crédit photographique : Aurélien Mole

Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre d’Alain Le Quernec
De 1978 à 1981, Plogoff, ville de l’ultime pointe finistérienne, se mobilise contre un projet de centrale nucléaire sur sa commune. En 1979, la destruction de deux pylônes électriques met à l’arrêt le site nucléaire de Brennilis. Cette année 1979, l’affiche d’Alain Le Quernec appelle, accroche et lutte.
Alain Le Quernec, marqué par l’enseignement et l’esprit de l’affichiste polonais Henryk Tomaszewski lors de son année d’étude à Varsovie, rentre en Bretagne et placarde avec franchise sa vision politique, son militantisme. Répression de manifestations citoyennes en Pologne, conflits armés, luttes bretonnes du début du XXe, c’est un portrait d’époque.
Visuel : Alain Le Quernec, Nucléaire, informez-vous, 1979, sérigraphie, 117,5 x 77,3 cm © Alain Le Quernec © Crédit photographique : Pierre Tressos

Zoom Zoom (zang) se demande “mais que fait Martin Parr ?”

“Mes premiers souvenirs sont les sorties avec mon père, en particulier pour aller observer les oiseaux” dit Martin Parr, dont les parents étaient passionnés d’ornithologie. Son intérêt pour les volatiles ne s’est jamais démenti, comme sur cette photo de mouettes prise en 1996 à West Bay. Et quand l’Angleterre s’est confinée pour la première fois, le photographe des foules a renoué avec son enfance en photographiant des oiseaux depuis son jardin !

Visuel : Martin Parr, Westbay, England, 1996 © Martin Parr/Magnum Photos


Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre de … Marcelle Loubchansky
La recette de la peinture cosmique selon Marcelle Loubchansky : Imbiber votre support et choisir des couleurs audacieuses. Diluer votre peinture avec de l’huile de térébenthine et faire couler sur la toile, puis la faire bouger pour obtenir des moirures. Avec un pinceau, exécuter des gestes amples et rythmés aux variations instrumentales. Incorporer le ciel, les nuages et l’air. Arrêter lorsque la composition est à la lisière du rêve, “par delà le mur du ciel”.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Marcelle LOUBCHANSKY, Sans titre, 1962 © collection Frac Bretagne. Crédit photographique : Guy Jaumotte


Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre de … Gabriel Orozco
Escale à Rotterdam en 1994. Gabriel Orozco y est invité à exposer et se présente à la galerie une semaine avant le vernissage, MAIS sans aucune œuvre à installer. Problématique me direz-vous? PAS DU TOUT! Il déniche des pochettes de disques en plastique blanc dans une brocante proche et les laisse sur le toit humide de la galerie toute la nuit. Au matin, elles se sont muées en une constellation givrée qu’il immortalise dans cette photographie.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Gabriel Orozco, Charco portatil congelado, 1994, photographie couleur, collection Frac Bretagne © Gabriel Orozco. Crédit photo : Hervé Beurel

Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre de … Christian Milovanoff
Zoom Zoom (zang) prend des vacances en Espagne. Nous accompagnons Christian Milovanoff, alors enfant, en voyage avec ses parents. Musée du Prado, musée de Tolède, mêmes conclusions pour le jeune Christian : “Je regardais Le Greco, je n’y voyais rien. (…) Je regardais à hauteur d’œil, je voyais des peintures sombres, des mains allongées, des plis raides”. À 30 ans, devenu photographe, sa première intervention est de photographier, à hauteur d’yeux, les tableaux du Louvre.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Christian Milovanoff, Anne-Louis Girodet Trioson 1767-1824 « Le Déluge » de la série Le Louvre revisité, photographie noir et blanc, avril 1986.


Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre de … Pascal Rivet
Zoom zoom (Zang) se met aux couleurs de la Museum Week sur le thème des Héros, qui, en cette période étrange, se multiplient. Les livreurs, à l’apogée de l’uberisation, sont de ceux qui deviennent les héros d’un quotidien chamboulé. En 2003, à l’issue d’une réflexion sur le monde du travail et ses outils emblématiques, Pascal Rivet sculpte une série de six mobylettes bleues en bois brut, à l’échelle 1, d’une célèbre franchise de pizzeria. Un éloge de la porosité entre l’art et la culture populaire… entre l’art et la vie.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Pascal Rivet, Fox, 2003, collection Frac Bretagne © Pascal Rivet


Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre de … Karolina Krasouli
Vous avez-un nouveau message de Zoom Zoom (Zang). Objet : “Des petits riens magnifiques”. La découverte des “Gorgeous nothings” d’Emily Dickinson : poèmes brefs et manuscrits sur des enveloppes pliées, découpées ou déchirées, inspire à Karolina Krasouli une série de peintures. Se détachant du texte, elle se concentre sur la forme de l’enveloppe comme motif géométrique et abstrait, couché à la feuille d’or sur toile libre. Les origamis délicats deviennent alors hiéroglyphes, sensibles à chaque vibration de la lumière.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Karolina Krasouli, (Sans titre), 2016, huile, gesso, graphite et feuille d’or sur toile libre, collection Frac Bretagne © Karolina Krasouli. Crédit photographique : Aurélien Mole


Zoom Zoom (zang) fait la mise au point sur l’œuvre de … Gina Pane
Zoom Zoom (Zang) passe à l’enquête avec une œuvre énigmatique sans titre et non datée.
Élément connu : l’auteur, Gina Pane.
On sait que : dès 1965, Pane réalise des « Sculptures environnements », réalisées à échelle de corps humains.
Or : au delà de son petit format, l’œuvre présente des similitudes de forme et de couleurs avec une œuvre à échelle humaine intitulée Installation pour un corps lunaire pénétrable.
Donc : il s’agirait d’une maquette, une étude pour une structure cette fois monumentale.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Gina Pane, Sans titre, résine, 35,5 x 24 x 12 cm, tirage : 31/200

Petits potes du Frac, il y a de quoi faire ! Pour les rusées, les rêveurs, celles et ceux qui aiment bricoler, découper, colorier, se creuser la tête et résoudre une énigme, inventer des histoires… nous vous avons préparé des activités dont vous nous direz des nouvelles !

Terre en vue !

Cette semaine, mets-toi dans la peau d’un photographe en dessinant une même scène de deux points de vue différents.

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Un dessin à la loupe

Cette semaine, à la manière de Jim Isermann, invente un motif dont on pourrait se servir pour créer une tapisserie ou un vêtement.

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Look d’affiches

Cette semaine, imagine un évènement (spectacle, concert, exposition. . . ) et réalise une affiche pour celui-ci à la manière d’Alain Le Quernec.

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Mon arc-en-ciel musical

Cette semaine, comme David Horvitz, crée ton propre instrument de musique pour composer de nouvelles mélodies.

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Et bien dansez maintenant !

Cette semaine, comme l’artiste Hilary Galbreaith, crée ton costume d’insecte ou d’animal et invente une danse !

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Adopte un fantôme de compagnie !

À l’inverse de Francesco Finizio, cette semaine, invente un portrait imaginaire de personnage fantastique en utilisant des formes et objets de la vie quotidienne.

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La boîte à malices

Cette semaine, invente un espace original qui rassemble plusieurs de tes passions et représente-le en miniature grâce à une maquette.

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Une activité qui déchire

Comme l’artiste Jacques Villeglé, joue avec le hasard et invente de nouvelles formes et matières grâce aux déchirures.

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Raconte-moi une histoire !

Comme l’artiste Guillaume Pinard, laisse ton imaginaire déborder et réalise les dessins manquants de ta propre histoire !

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Que le spectacle commence !

Toi aussi libère la petite danseuse et regarde-la différemment en fabriquant jeu d’optique qui permet de voir deux images en même temps : le thaumatrope. Découvre de quoi il s’agit en page 2 de l’activité.

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Les petits potes du Frac : activité pour les enfants


C’est mon portrait craché !

Invente ton portrait uniquement en couleur : celle que tu préfères, celle de tes habits, celle de tes yeux ou de tes cheveux.

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Fais-moi une fleur

Construis une sculpture, comme on composerait un bouquet, en te servant des formes dessinées par les deux artistes.

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Les couleurs filantes

Passe un élastique autour de 4 à 5 crayons de couleurs, et laisse aller ton imagination, en écrivant ton prénom, où tout simplement des mots que tu adores, ou dessiner des formes !

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J’en vois de toutes les couleurs

Créé ton propre arc-en-ciel d’images en coloriant les photos redessinées d’Isabelle Arthuis.

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Jouons avec des rectangles

Choisis un graphisme que tu peux répéter en changeant les couleurs de tes crayons pour illustrer ta feuille !

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Vers l’infini et au-delà !

Mets-toi dans la peau d’un super-héros et dessine ton autoportrait !

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Happy New Year !

Redessine chacun de tes meilleurs souvenirs dans les cadres : le meilleur plat que tu as mangé, le film qui t’as marqué, les nouveaux amis que tu t’es faits, ton plus beau voyage de l’année , le plus beau jouet que tu as reçu…

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Mon plus beau pull de Noël

Invente un outil pour décorer ton pull de Noël.

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J’ai toujours rêvé d’être un caméléon

Joue les caméléons en inventant ton propre tableau et aide le personnage à se fondre dedans, en reproduisant les mêmes motifs sur ses vêtements.

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Les deux font la paire

Bernard Piffaretti débute la peinture vers les années 1970 en utilisant une recette bien précise. Cette semaine, le défi consiste à réaliser deux fois le même dessin.

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Cher Père Noël

Nicolas Floc’h est un artiste né à Rennes en 1970. Il fait à la fois des photographies, des films, des sculptures, etc.
En cette première semaine de décembre, réalise en famille, le cadeau de Noël de tes rêves avec les moyens du bord. Tu peux recycler ce qui se trouve déjà chez toi : des emballages de gâteaux, des boites de céréales, des bouchons, des vieux magazines ou des cartons.

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Mes petites histoires

Jean Charles Blais est né à Nantes en 1956. Il a fait ses études à Rennes ! Il a l’habitude de travailler sur des supports usagés, qui ont déjà servi. Il peint des visages, des bonhommes, sur des cartons, des cannettes, des bidons, et même sur des affiches arrachées dans la rue. Fabrique un petit livre qui te racontera l’histoire d’une de ses œuvres.

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Tea time
Le thé est une véritable institution en Angleterre : les anglais en boivent tout au long de la journée ! Ils commencent avec le Early Morning, souvent pris encore au lit avec des biscuits secs, puis continuent avec le Breakfast Tea qui accompagne un petit-déjeuner copieux. A 11h, ils se servent une tasse qui leur permet de tenir jusqu’au classique Five o’clock Tea. Enfin ils boivent souvent une dernière « cup of tea » avant le coucher !

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Vanille/Fraise
Au début des années 80, beaucoup de photographes préféraient le noir et blanc alors que la photographie couleur existait déjà. Les images en couleur étaient plutôt réservées aux photos de vacances. Voici un coloriage pour s’approprier une œuvre de Martin Parr, d’un côté en noir et blanc, de l’autre en couleurs. Cliquez sur les images pour les télécharger.

Les Petits potes du Frac du 4 novembre 2020 : Vanille/Fraise

Petits potes du Frac 04.11.2020_VanilleFraiseMartinParrColoriage

Œuvre dessinée : Martin Parr, New Brighton, England. 1983-85. © Martin Parr, Magnum Photos


On passe trop de temps devant nos écrans 
Nous vous révélons un processus de création de l’artiste Vera Molnar et vous proposons une activité pour petits et grands !

Télécharger l’intégrale de l’activité

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Vera Molnar, 6 ensembles, 6 couleurs, 1968, collection du Frac Bretagne.


Les coloriages, c’est tellement bien. Repose et détend les petits et les grands !
Réappropriez-vous l’œuvre de… l’artiste Jean-Yves Brélivet : La soif des uns fissure les autres. À vos couleurs et n’hésitez pas à partager avec nous vos réalisations dans les commentaires. Couleurs bizarres et débordements encouragés ! N’hésitez pas à partager avec nous vos réalisations avec le #fracbretagne.

Télécharger le coloriage

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Jean-Yves Brélivet, La soif des uns fissure les autres, de la série Le chant des naufragés, 1992. Collection Frac Bretagne © Jean-Yves Brélivet. Crédit photo : Pierre Tressos


Home sweet home
Nous vous révélons un processus de création de l’artiste Marc Devade et vous proposons une activité à faire seul ou avec vos enfants !

Télécharger l’intégrale de l’activité

Plus d’infos sur les œuvres de la série Labyrinthe III :
https://urlz.fr/cAil
https://urlz.fr/cAiq

Visuels : Marc Devade, Sans titre, de l’ensemble Labyrinthe III, 1967. Collection Frac Bretagne © Adagp, Paris. Crédit photo : Galerie B. Jordan et M. Devarrieux


Le chemin de l’école
Nous vous révélons un processus de création de l’artiste Emma Kay et vous proposons une activité à faire à plusieurs pour retrouver le chemin de l’école ! 

Télécharger l’intégrale de l’activité

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Emma Kay, Map of the World from Memory, 1998. Collection Frac Bretagne © droits réservés. Crédit photo : Hervé Beurel.

Il fait si beau dehors 
Nous vous révélons un processus de création de l’artiste Hamish Fulton et vous proposons une promenade dans la nature !

Télécharger l’intégrale de l’activité

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Hamish Fulton, Bird song, 1987, collection Frac Bretagne. Crédit photo : Florian Kleinefenn


À la une cette semaine
Nous vous révélons un processus de création de l’artiste Jean-François Dubreuil et vous proposons de vous inspirer de journaux ou livres pour créer votre œuvre !

Téléchargez l’activité

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Jean-François Dubreuil, L’Echo du centre, n°15016 du 26/05/1993, de l’ensemble QIK3, collection Frac Bretagne © Jean-François Dubreuil. Crédit photo : Marc Domage

Les Livreurs d’art vous proposent des échos thématiques autour d’œuvres. Lointains, proches, confinés, libérés ou délivrés, nous espérons que ces échos vous plairont.

Oh cet écho… dans les grottes

Les Livreurs d’art nous ouvrent les portes de l’exposition Shifumi installée à la galerie Pictura de Cesson-Sévigné.
En 2012, à l’occasion de la biennale d’art contemporain de Rennes, Les prairies, Dove Allouche explore le monde des grottes avec une série de 18 ambrotypes.
L’ambrotype est une technique aux origines de la photographie, où la prise de vue et l’image révélée ne font qu’un. Elle requiert une sous-exposition, permettant à l’artiste de faire écho à l’obscurité naturelle des grottes. En les transformant en chambre noire, Dove Allouche révèle la lumière discrète de ces lieux et en dévoile les multiples variations géologiques.
“Ces images n’apparaissent que si on leur appose un dos noir. Le mode d’impression très lent de la plaque de verre se fait en même temps que la concrétion au sein de la grotte. Ainsi le temps de prise de vue équivaut à celui de formation du sujet lui-même, ce qui est aussi une chose invisible.” Dove Allouch

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Dove Allouche, Les pétrifiantes, 18 ambrotypes encadrés sous verre présentés dans une vitrine Ambrotype, verre, acier. © Dove Allouche. Crédit photographique : Dove Allouche


Oh cet écho…les pieds dans l’eau
Réalisée à Étables-sur-Mer, dans les Côtes-d’Armor, cette aquarelle se construit avec le regard autant par le vide que par le plein. Les réserves du papier participent à la représentation de la nature se découvrant ici. Ainsi le sable, comme le ciel, surviennent par l’absence de geste du peintre, et le vide matérialise ces parties du paysage. Celles-ci se dessinent autour de ces rochers qui émergent au premier plan, puis autour des algues et des cailloux qui ponctuent calmement la surface, rapetissant jusqu’à disparaître sous l’eau qui rejoint cette ligne d’horizon d’un trait finement esquissée.
« Il ne s’agit pas en art d’inventer mais de montrer ce qui est » Gilles Aillaud.
Visuel : Gilles Aillaud, Marée-basse rochers, 45,5 x 64 cm, aquarelle sur papier, 1983 © Adagp, Paris. Crédit photographique : Guy Jaumotte

Oh cet écho… à l’autre côté du miroir
Mohamed Bourouissa a étudié l’histoire de l’art et la peinture, avant d’entamer une pratique photographique. Pour sa série Périphérique, il construit ses images en travaillant la composition comme Delacroix et s’attachant au moindre détail comme Jeff Wall, et recrée des scènes de vie urbaine mêlant le réel et la fiction. Mohamed Bourouissa entame cette série suite aux émeutes de 2005 et en réaction aux discours des médias qui véhiculent une image souvent négative et stéréotypée des banlieues. Ici, l’artiste photographie un groupe d’hommes réunis sur un parking extérieur, sans donner trop d’indices ou d’informations sur ce qui est en train de se dérouler, il laisse la situation ouverte à toutes les interprétations.
“J’avais envie de représenter les gens que j’aime, les gens de mon entourage, et de proposer une autre image d’eux, de l’intérieur, pour donner une autre idée des banlieues […]. Je voulais représenter mes amis, tels que je les voyais et non pas tel que le monde nous voyait”. Mohamed Bourouissa
Visuel : Mohamed Bourouissa, Le Miroir, de la série Périphérique, C-print, 120 x 90 cm, 2006

Oh cet écho…en mangerait des kilos
Au cours de deux expositions au début du nouveau millénaire, l’artiste Patrice Carré transforme en crêperie l’Espace des arts à Colomiers et la Galerie du Dourven à Trédez-Locquémeau. Il invite alors le public à se cuisiner des crêpes dans des crêpières aux formes nouvelles, changement de siècle oblige, puis à les déguster sur place. Ces dégustations performatives ont été pensées et réalisées par l’artiste avec des étudiants des écoles d’art de Toulouse, puis de Brest. Ce projet vit également le jour grâce à la participation d’un industriel spécialisé dans la confection d’ustensiles de cuisine qui assura la réalisation des crêpières.
« Mon travail pour le résumer consiste à faire des allers-retours entre le savant et le populaire sur des situations, des objets, des sites, (…) à l’intérieur desquels je puise allègrement pour en déplacer les signes et les fonctions. » Patrice Carré
Visuel : Ensemble de huit crêpières produites dans le cadre des expositions « Crêperie 2000 » à l’Espace des arts, Colomiers (31) et « Crêperie 2000, changement de gérants » à la Galerie du Dourven, Trédrez-Locquémeau (22), 1999 © Patrice Carré – Crédit photo : DR

! Oh cet écho… aux lieux retrouvés !
Photographe autodidacte, Eric Lusito part en camping-car, au début des années 2000, sur les “traces de l’empire soviétique”. De la Russie à la Mongolie, en passant par la Lettonie, il explore les architectures abandonnées du bloc soviétique et photographie ses lieux de pouvoir et de représentation, vingt ans après la chute du Mur. Pratique parfaitement illégale, il se cache parfois longtemps et attend le bon moment pour prendre ses images.
“Le choix des lumières a été limité aux rares instants qui me permettaient de passer inaperçu” Eric Lusito
Visuel : KGB, unité n°93544, Moscou, Russie, 2006, collection du Frac Bretagne © Eric Lusito. Crédit photographique : Lusito Eric

! Oh cet écho… aux bonnes résolutions !
Vous avez envie de … RÉUSSIR ? En 2003, l’artiste Julien Prévieux, après avoir cherché en vain un emploi, a pris la résolution de tous les refuser en signant une à une plus de 1000 lettres de non-motivation. Lettres à des hypermarchés, des collectivités, des grands groupes de l’industrie, de l’alimentaire ou des télécommunications, il répond aux annonces parues dans la presse de façon ciblée, cinglante et drôle. Avec 5% de réponses, pour la plupart automatiques, la persévérance de l’artiste pointe l’hypocrisie du marché du travail jusqu’à la nausée.
“À partir du moment où on se dit qu’on peut renverser la règle et se mettre en position de choisir… et de refuser…, cela révèle beaucoup de choses.” Julien Prévieux
Visuel : Julien Prévieux, EFFCAD, de la série Lettres de non-motivation, 2007, Triptyque, Papier journal découpé contrecollé sur papier (annonce) et encre sur papier A4 contrecollé sur papier (lettre et réponse), 3 x (30 x 24 cm)

! Oh cet écho… à Walt Disney !
L’artiste anglais Oliver Beer recréé une célèbre scène du Livre de la Jungle (1967) de Walt Disney, le moment où Louie, le roi des singes, chante I Wan’na Be Like You à Mowgli, avant que celui-ci ne soit libéré par l’ours Baloo. Les images de cette réanimation ont été redessinées et réinventées l’une après l’autre par plus de deux milles enfants de Birmingham, âgés de quelques mois à treize ans ! Les gribouillages des petits laissent placent aux dessins ordonnés des plus grands, dans une vibrante et heureuse diversité. Comme un pied de nez au dessin souvent normatif de Disney et aux clichés racistes véhiculés par les productions culturelles des années 1960.
“I Wan’na Be Like You.” – “J’aimerais être comme toi.” Louie, le roi des singes
Visuel : Oliver Beer, Reanimation (I Wan’na Be Like You), 2017, Vidéo, 1’46 »

! Oh cet écho… continue !
En 1968 Michel Parmentier arrête de peindre pendant près de 15 ans. En 1983 il reprend là où il s’est arrêté. En 1992 son processus se modifie, les matériaux changent. Le geste de l’artiste, réglé depuis des années, se poursuit. Ainsi sur la surface picturale se succèdent toujours des bandes vides créées par pliages et des bandes horizontales. Mais celles-ci, au lieu d’être peintes, sont inscrites selon des traits verticaux au bâton d’huile blanche laissant ainsi la transparence exister, au bord de l’effacement.
« J’ai définitivement arrêté de peindre. Ce qui signifie exactement que je peux récidiver quand je veux et sans rendre de comptes » Michel Parmentier
Visuel : Michel Parmentier, 20 Janvier 1994, oil bar (huile en barre) sur papier calque, 305×304 cm

! Oh cet écho… aux mille fleurs !

Inspirée par le motif d’une cage à poules cayenne “Mille fleurs”, la série des Grillages, dont est extraite cette œuvre, a été réalisée par l’artiste Hessie dans le courant des années 70.  À cette époque, l’artiste franco-cubaine, féministe engagée, choisit de travailler la broderie, une technique que la tradition patriarcale renvoie à un usage féminin. De cette façon, l’artiste s’appropriait les stéréotypes de genre afin de les remettre en question. Pour Hessie, sa pratique artistique liée au textile était avant tout “un art de la survie”.
“Se vêtir, se protéger du froid est une des premières nécessités de l’homme, un besoin utile tout comme la nourriture” Hessie

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Hessie, Grillage, œuvre textile, 1975 © Hessie. Crédit photographique : Béatrice Hatala


! Oh cet écho… dans le 22 !

Au sol sont disposés des tapis aux motifs richement ornés, tandis que le fond, un tissu tendu, se présente comme une surface grise et discrète faisant ressortir les figures des habitants et des touristes du pays de Lanvollon – Plouha. Ce rapport entre le décor et les modèles est caractéristique du travail du photographe Malick Sidibé, qui, suite à l’invitation du centre d’art GwinZegal, a déplacé son studio, le temps d’un été, depuis le Mali, et invite qui veut à venir prendre la pose. “La chose la plus authentique, c’est le visage. Donc pour moi la photo est la mieux placée pour perpétuer son image.” Malick Sidibé

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Malick Sidibé, Studio Malick, Enfants en vacances, 20 x 20 cm, été 2006, photographie noir et blanc, © Malick Sidibé. Crédit photographique : Sidibé Malick


! Oh cet écho … zigzaguant !

Cette toile de l’artiste Shirley Jaffe invite le regard à naviguer dans un mélange de couleurs et de formes, serpentines et en croisillons. Travaillant sans croquis préalable, Shirley Jaffe se laisse guider par les éléments picturaux qu’elle fait émerger progressivement sur la toile. Elle esquive toute figuration pour que son langage devienne entièrement peinture et sillonne dans une pensée colorée jusqu’à ce que disparaissent les formes reconnaissables.
« Dans mes tableaux, l’ensemble des formes est éclaté sur la surface, comme un chaos organisé, comme un jeu visuel complexe. » Shirley Jaffe
Visuel : Shirley Jaffe, Criss Cross Center, huile sur toile, 210 x 160 cm, 1991

! Oh cet écho… à la répétition !

À l’aube d’un jour identique au précédent (j+22), une petite question : « La répétition peut-elle être source de création ? ». Vous avez cinq lignes. Top Chrono.
Entre la fin des années 50 et le début des années 2000, Julije Knifer consacrera son œuvre à un motif unique : le méandre. Il le déploiera en de multiples matières et formats, créant une séquence sans début ni fin. Chaque méandre poursuit le précédent et introduit le suivant ou même introduit le précédent et poursuit le suivant. Le motif mute et devient rythme, l’espace rejoint le temps et invite le spectateur à se perdre dans la boucle.
« J’ai peut-être déjà fait mes dernières peintures, mais peut-être pas encore mes premières. Mes premières peintures me rappellent l’avenir. » Julije Knifer
Visuel : Julije Knifer, sans titre, Acrylique sur toile, 200 x 180 cm, juillet 1990

! Oh cet écho… où tout est gris !

On pourrait regarder par la fenêtre et contempler un ciel gris automnal, en écoutant Happy when it rains des The Jesus and Mary Chain. Et puis, en attendant le retour du soleil, on pourrait découvrir les multiples possibilités du gris offertes par le travail d’Alan Charlton. Celui-ci travaille depuis le début des années 70 exclusivement avec des teintes de gris qu’il applique sur des toiles en coton aux formes variées mais aux châssis eux, toujours d’une épaisseur de 4,5 cm. « Je veux que mes peintures soient : abstraites, directes, urbaines, basiques, modestes, pures, simples, silencieuses, honnêtes, absolues. » Alan Charlton

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Alan Charlton, Panel, Triptyque Acrylique sur toile, 250 x 375 cm 3 x (250 x 125 cm), 1981


! Oh cet écho… au paysage gothique de Kerguéhennec !

Parc de Kerguéhennec. Morbihan. Un château du XVIIIe siècle. Autour, un bois aux arbres immenses, un étang sombre et de vastes prairies. Fait-il jour ? Fait-il nuit ? Est-ce que quelqu’un habite ici ? Les 8 photographies de l’artiste allemande Angela Grauerholz dévoilent un paysage gothique et mystérieux… C’est un conte, la nuit est longue, c’est encore ? 😉 Halloween 😱

Plus d’infos sur l’œuvre 

Visuel : Angela Grauerholz, détail de l’ensemble Secrets a Gothic Tale, 1993 © Angela Grauerholz
Crédit photographique : Hervé Beurel


! Oh cet écho… au paysage !

“J’écris sur une frontière dont l’opacité bouleverse le regard.”
2004. Anne-Marie Filaire photographie une vallée dans les alentours de Jérusalem depuis des points de vues opposés. 2007. Le village Anata, le camp de réfugiés et la colonie israélienne sont séparés par un mur. Le cliché panoramique transforme le paysage, déforme la frontière, et même reforme un autre lieu ?

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Anne-Marie FILAIRE, Environs de Jérusalem, depuis Anata, 17 mai 2007, 2007


! Oh cet écho… d’un paysage souterrain !

“Je peins avec mon appareil photo.”

Jean-Luc, le guide du site préhistorique du Pech Merle dans le Lot ouvre la porte de la grotte. Blocs de pierres, roches calcites et stalagmites rondes et lisses. Isabelle Arthuis photographie Jean-Luc, de dos, bâton de guide dans la main gauche, en plein milieu d’un paysage minéral. Un clin d’œil souterrain au Voyageur contemplant la mer de nuages de C. D. Friedrich…

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Isabelle Arthuis, Le Pech Merle, sous-titre Le Découvreur, photographie couleur, 2012

! Oh cet écho… à un paysage inaccessible !

1 an après le séisme qui a soulevé le Nord du Japon en 2008, Natacha Nisic part à la recherche d’un paysage froissé et défait. L’installation e assemble 3 vidéos, 3 moments du paysage et de ses habitants: l’avant de la catastrophe, l’instant arrêté du tremblement, l’après… silencieux. e compose un autre paysage, accessible de nouveau.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Natacha NISIC, e, installation de 3 vidéoprojections, 2009


! Oh cet écho… au paysage « em-mietté » !

En 1969, dans son logement new-yorkais, Peter Hutchinson élève toutes sortes de mousses, algues, champignons et clame alors que “les moisissures symbolisent la vie |..]”. L’année suivante le voilà à près de 3000 mètres d’altitude au Mexique, sur le cratère du volcan Paricutin, à déposer 140 kilos de pain blanc humidifié suivant une ligne de 1600 mètres ! Recouverte de plastique, chauffée par le soleil et la vapeur du sol, la mie devient orange, rouge, noir, bleu-vert dans un vivant tumulte de moisissures !

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Peter HUTCHINSON, Paricutin Volcano Project (with text), photographies couleur et textes, 1970-2004


! Oh cet écho… s’acCLIMATe à la Museum Week !

« Ici naît le fleuve sacré aux destins de Rome », citation inscrite sur marbre près de la source du Tibre.
Je plonge dans la mer Tyrrhénienne après une longue traversée. Le mont Fumaiolo, les territoires toscans, le Latium et Rome. J’ai tout sillonné, j’ai tout charrié. Des fleurs d’ordures colorées, des nymphéas plastiques, des sacs usés et des déchets, j’emporte dans mes eaux dénommées Tibre tout ce chaos !

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Goldschmied & Chiari, Nympheas#14, photographie couleur, 2007


! Oh cet écho… aux paysages incandescents !

“La mémoire mutilée de quelque chose”

Lewis Baltz est un extracteur de paysages de fumées. En Norvège, explorant les terrains vagues, errant de chantiers en décharges, il retire quelques fragments de ces lieux où les rebuts s’entassent et brûlent. En noir et blanc, la série photographique Continuous Polar Circle embrase les zones grises de la société post-industrielle.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Lewis BALTZ, Continuous Polar Circle, Svolvaer Island (Norvège), photographie noir et blanc et texte, 1985


! Oh cet écho… au Mont-Saint-Michel avec Muriel Bordier !

Voitures multicolores et camping-cars pastel, en route pour le Mont-Saint-Michel !
Muriel Bordier est touriste parmi les touristes, elle cherche un souvenir photographique à ses vacances. La destination paraît au loin et le parking est déjà plein : en voilà une carte postale ! La vue est panoramique et les teintes sont chamarrées.

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Muriel BORDIER, Mont-Saint-Michel, photographie couleur, 2008 © Adagp, Paris.

Soyons fous, soyons bêtes ou très fins. Lançons la musique, créons la bande-originale des œuvres de la collection du Frac 🎶

Art & Language, Map of itself (1967) :
Les artistes du collectif Art & Language ont de l’humour ! Formé à la fin des années 1960 en Angleterre par plusieurs artistes issus de l’art conceptuel, le collectif réalise en 1967 Map of itself : une carte d’elle-même ! Ses dimensions sont de 30,48 cm sur 30,48 cm et elle est composée de 2 304 petit carrés qui quadrillent une surface blanche. La carte n’indique rien d’autre que ce qu’elle est : le quadrillage d’une surface déterminée. Elle n’est pas créée pour appréhender un espace réel mais c’est son quadrillage qui forme un nouvel espace. Elle n’existe que dans cette intention. On y retrouve les fondements de l’art conceptuel interrogeant ce qu’est et qu’est-ce qui définit l’art. Art & Language s’amuse avec le principe d’une carte et en propose une représentation ne traduisant que ce qu’elle est.
En plus de leur activité d’artistes, le collectif a aussi participé à l’écriture de chansons avec le groupe américain Red Krayola ! Avec six albums rock à leur actif, Art & Language s’exprime aussi par la musique ! Alors cette B.O ?

Plus d’infos sur l’œuvre

© Art & Language. Crédit photographique : Marti Gasull


Renée Levi, Sans Titre (2012) :
Après avoir suivi des études d’architecture au début des années quatre-vingt, Renée Levi se dirige vers les arts plastiques et la peinture abstraite. Elle interroge la perception et la construction de l’espace par l’utilisation de couleurs vives. L’artiste utilise ses toiles et ses installations comme un outil de réflexion sur l’architecture et l’espace.
Cette aquarelle de 2012, donnée au Frac Bretagne par l’artiste en 2015, fait se superposer plusieurs couches de bleu. Les traces de ses coups de pinceaux nous servent de repères et nous rappellent le geste de l’artiste, tandis que la profondeur et les nuances de cette couleur nous absorbent. Bleu de la mer, bleu du ciel, bleu des yeux… Place à la contemplation ! Alors cette B.O. ?
Visuel : Renée Levi, Sans titre, 2012, collection Frac Bretagne © Renée Levi. Crédit photographique : Marcel Schmid

Lynne Cohen, Recording studio, 1987 :
Sculptrice de formation, Lynne Cohen débute son travail photographique en 1971. Ses photographies d’intérieurs, aux ambiances intrigantes, sont vidées de toute présence humaine. Sur cette œuvre, acquise en 1990 par le Frac Bretagne, les jeux d’ombre et de lumière en clair-obscur semblent transformer ce studio d’enregistrement vide en aquarium. Les poissons accrochés au mur paraissent nager dans l’espace et confèrent à l’image une atmosphère presque surréaliste. Ont-ils quelques secrets à partager avec nous ? Alors cette B.O. ?

Spéciale dédicace aux étudiants de 2ème année du MAE – Métiers et Arts de l’Exposition Université Rennes 2, , mais aussi à tous les amateurs d’art et de musique : nous attendons avec impatience vos idées !

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Lynne Cohen, Recording studio, 1987, collection Frac Bretagne © Andrew Lugg – Crédit photographique : Florian Kleinefenn


Goldchmied & Chiari, « Nympheas #14 » (2007) :
Dans cette œuvre, le duo d’artistes italiennes Goldschmied & Chiari, concernées par l’état du monde, choisissent une voie tragi-comique  : des fleurs flottant sur l’eau qui pourraient à nos yeux distraits ressembler aux fragiles nymphéas de Claude Monet. L’attrait de leurs couleurs nous amène finalement à réaliser qu’il s’agit peut-être plutôt de sacs en plastiques abandonnés dans ce paysage naturel…
Nous attendons avec impatience vos idées ! Alors cette B.O. ? 

Plus d’infos sur l’œuvre

Visuel : Goldschmied & Chiari, Nympheas #14, 2007, collection Frac Bretagne © Goldschmied & Chiari

Ecoutez Radio BZZZZZH!

Visuel bandeau : Pascal Rivet, Fox (détail), 2003, collection Frac Bretagne © Pascal Rivet