Louise Mutrel
08.10 - 14.11.2021
Frac Bretagne, Rennes

Ame ga pota pota furu
Louise Mutrel

En résonnance avec son installation monumentale sur la façade du Frac Bretagne, la jeune artiste Louise Mutrel propose sur le Mur du Fonds de revenir à l’échelle de l’objet délicat fait main avec toujours les mêmes ingrédients qui structurent sa pratique : l’image photographique, le procédé d’impression risographique et la culture vernaculaire.
Ces 16 rosaces en papier découpé composent une étrange forme aussi pop que cinétique.
La matière visuelle de départ provient d’images d’enjoliveurs et de jantes de voiture glanées sur Internet et ensuite retravaillées en risographie.
La fragilité et la légèreté du papier entrent en contradiction avec la solidité évoquée par le monde du tuning automobile.
Les formes deviennent des napperons,des kaléïdoscopes hypnotiques à l’intérieur desquels Louise Mutrel cherche à figer un mouvement, des reflets, une couleur…

L’artiste

Née en 1992, Louise Mutrel travaille à Arles et Paris. Elle est diplômée à la fois de la Haute École d’Art du Rhin à Strasbourg et de l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. En 2017, au Japon, elle collabore avec des artisans locaux en réalisant des expérimentations autour du Washi, un précieux papier traditionnel japonais. Depuis 2020, elle construit une histoire plastique et photographique avec l’impression en risographie. Son travail a été présenté notamment à la Villette, Paris en 2021, aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles en 2019 ou à l’Institut Français de Kyoto en 2018.

Le Mur du Fonds

Dévolu à la présentation d’initiatives éditoriales, le Mur du Fonds fait la part belle à la collection de multiples et livres d’artistes du Frac Bretagne ainsi qu’aux artistes, graphistes, éditeur.rices et étudiant.es qui développent une approche originale de l’édition. Très réactive, sa programmation est pensée dans l’échange et en lien avec l’actualité artistique.


Visuel : Le Mur du Fonds,  Ame ga pota pota furu, 2021 © Louise Mutrel (détail). Crédit photographique : Aurélien Mole